Le départ
Il a neigé ces jours ci, la neige est fraiche et profonde.
J’abandonne mes raquettes alu qui n’ont pas assez de portance pour mes longues raquettes en bois.
Momo qui est bien plus légère garde les raquettes alu.
De toute façon, je passe devant, je tape le chemin. Il y aura quelques obstacles à franchir, des talus, des clôtures et avec ses raquettes, elle y arrivera plus facilement.
On part par notre piste jusqu’à la rivière. Le chemin est déjà tapé, la progression est facile.
On arrive au marais.
Le marais
Nous longeons la berge, il y a peu d’eau en été, on ne risque rien et la glace est épaisse.
Difficile d’imaginer qu’en été, ça grouille de vie, Dans ces roseaux, qui forment en écran impénétrable, en été j’y ai observé des hérons qui y étaient à peine visible tellement c’est dense !
Il y a de nombreux arbres morts abattus par les tempêtes et les orages de ces dernières années ou par les castors.
On arrive à une zone de sources. Même par moins 40 elles ne gèlent pas.
Souvent on y voit des traces d’animaux qui viennent boire.
On voit des traces d’écureuils et des sorties de terriers de petits rongeurs.
On peut voir encore des fruits
Rejoindre la rivière des Outaouais
On part dans une ancienne prairie devenue friche
Arrivé à la fin du marais, on coupe dans la forêt pour rejoindre la rivière des Outaouais.
Par endroit c’est dense.
à d’autre c’est plus clair. On voit des traces de lièvre et d’écureuils
Plus on approche de la rivière, plus c’est dense. Les castors coupent les aulnes qui repoussent en taillis.
Le talus est haut et raide .
On le descend en se laissant glisser sur les fesses !
La rivière des Outaouais
On suit la rivière contre le bord.
Nous sommes sur des endroits qui sont des plages l’été et nous ne risquons rien. Nous marchons sur la plage, recouverte de glace et de neige.
Certaines zones de la rivière dans le lointain ne sont pas gelées et d’autres sont dangereuses à cause des courants qui fragilisent la glace. Je ne les approche jamais.
Dans cette zone, il y a beaucoup d’érosion. La berge recule d’au moins un mètre tous les ans. Cet arbre tient par miracle. Ses racines sont en parties à nue.
Ceux ci ont déjà basculés.
Au loin, dans une zone de courants, la rivière n’est pas gelée Malgré les froids intenses de décembre.
Celui là a été cassé par une tempête
Le retour
Pour le retour, nous prenons le chemin inverse mais nous coupons plus loin dans la forêt dans un endroit où il n’y a pas de talus à escalader. Nous voyons quelques traces d’écureuils.
Diaporama
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