Un chant magnifique et magique à chanter le soir dans le tipi à la lueur d’un feu de bois.
Elle est apprise en maternelle et à fait découvrir à beaucoup la culture Amérindienne.
Beaucoup de Premières Nations s’approprient cette prière, mais il est probable qu’elle provienne de la nation iroquoise.
Cette prière chantée est comparable au Notre Père des Chrétiens.
Chantée sur une tonalité plaintive, émouvante, elle a été composée par les femmes qui pleuraient la disparition de leurs frères, de leur sœurs, de leur terre par la maladie, par la guerre...
Les paroles : En Iroquois
Ani’qu ne’chawu’nani’,
Ani’qu ne’chawu’nani’ ;
Awa’wa biqāna’kaye’na,
Awa’wa biqāna’kaye’na ;
Iyahu’h ni’bithi’ti,
Iyahu’h ni’bithi’ti.
En phonétique pour le chanter :
Ani couni chaounani,
Ani couni chaounani ;
Awawa bikana caïna,
Awawa bikana caïna ;
éiaouni bissinni,
éiaouni bissinni.
Traduction française :
Mon père, aie pitié de moi,
Mon père, aie pitié de moi ;
Car je meurs de soif,
Car je meurs de soif ;
Tout a disparu - plus rien pour manger,
Tout a disparu - plus rien pour manger.
ou selon une autre source :
Quand le soir descend au village indien
Quand le soir descend au village indien
Le sorcier apparaît dans la vallée
Le sorcier apparaît dans la vallée
Et le voilà qui arrive !
Et le voilà qui arrive !