Samedi 19 août, Momo m’amène visiter son camp. Après 15 km dans la Taïga, nous arrivons au camp. À peine sorti de la voiture, je vois, au milieu du chemin un cèpe, puis un autre dans les buissons autour ! Je balaie du regard les environs et j’en vois plusieurs au milieu des rhododendrons, du thé du labrador… et de plantes basses dont j’ignore le nom.
On visite le camp, on part ensuite explorer les environs. Je vois d’autres cèpes dont certains en partie mangés. Nous reprenons la voiture et quittons la toundra pour de la Taïga. Nous allons voir un lac. Le chemin que nous prenons serpente au milieu de mousses, de blocs rocheux épars et de lichens. Il y a partout des cèpes ! Des gros des petits… de différentes variétés.
J’en cueille quelques-uns pour les identifier. Je fais des photos. Nous longeons une falaise rocheuse, quittons la toundra pour la taïga, toujours autant de cèpes !
Bien sur je n’ai pas pris mon livre sur les champignons du Québec !
Et je ne mange jamais un champignon dont j’ignore le nom et la comestibilité.
Je me contente donc d’observer, d’admirer le paysage, de m’émerveiller devant des mousses, des lichens, des fleurs, des paysages…
Il fait 20 degrés, à part un taon et quelques moucherons, aucun insecte ne m’a importuné.
On rentre, je me plonge dans l’identification de mes cèpes. À priori, il y a du bolet insigne et du Bolet rugueux. Pour les autres je n’en suis pas encore sur.
À suivre…