Partie de pêche au brochet au vif sur le quai de la résidence de tourisme du Val à l’âne dans la rivière des Outaouais en mi-septembre.
Nous sommes le 15 septembre 2007, il est 15 heures, après un bon repas nous partons avec nos cannes à brochet pêcher au vif.
Le temps est couvert avec des éclaircies, il y a du vent et la température est fraîche. Les nuits sont noire, gage de bonne réussite à la pêche.
Nous sommes trois, et nous nous installons sur le quai devant chez nous dans le marais.
Nous avons décidé de pêcher au vif ou au mort manié, le temps nous semble idéal pour cela.
Antoine pêche à la ligne au vers.
À peine arrivé, une première touche, après une belle bagarre, nous sortons à notre grande surprise un achigan.
Le premier achigan du Maurice !
Une deuxième touche, une belle bagarre.
Qu’est ce cette fois ci ?
Un premier brochet.
Qu’ Antoine s’empresse de sortir de l’eau avec précaution pour ne pas le blesser car nous le remettrons à l’eau, il est trop petit pour nous.
Ensuite c’est le tour d’Antoine. Avec sa canne en bambou à 1 $, il attrape une très belle barbue de rivière. La bataille fût homérique... !
Elle va être remise à l’eau, Antoine voudrait la manger ... ça sera pour une autre fois.
Puis le bouchon d’une ligne à brochet s’affole et part à vive allure ...
Encore un brochet.
Une autre départ ... ferrage et en avant !
Encore un brochet.
Antoine est devenu expert en épuisette, il les trayate comme on dit en Lorraine comme un chef !
Surprise, le brochet est borgne ! On le remet à l’eau avec précaution.
Posant l’appareil photo, je pêche quand soudain une attaque violente. Je ferre. L’animal est de belle taille et se défend.
Faire des photos en pêchant, ça c’est du sport...
Voilà la bête qui va nous offrir un bon repas.
Vous remarquerez les dents redoutables du brochet (pas celui avec les lunettes, l’autre avec les écailles !).
Bilan de trois heures de pêche, 4 brochets, une barbue, un achigan, une perchaude, des crapets et perche soleil. Presque tous remis à l’eau.