Samedi 4 avril, lors de la fin de semaine de Pâques,je pars faire un tour en vélo à la recherche du Printemps.
Il fait grand soleil et malgré un petit vent glacial, c’est une belle journée.
Des oiseaux chantent de partout.
Ce matin, j’ai vu passer une oie solitaire.
20 mn plus tard, couché son mon 4x4 pour un changement d’huile, j’ai entendu des oies. Je me suis extrait de sous mon véhicule pour en voir passer neuf. Après le silence de l’hiver, que j’apprécie énormément, je suis heureux de retrouver cette exubérance de chants d’amour ! Du plus petit au plus gros oiseau, tout le monde y va de son chant pour charmer sa belle. C’est l’époque des parades nuptiales, la nature devient un immense opéra-ballet de plein-air !
Alors que je rangeais mes outils, j’entends crier des grues ! Deux, qui se répondent.
Je prend mon vélo, je pars sur les chemins.
Je croise une petite chenille qui traverse le chemin.
Je vois des carouges à épaulette prés d’une roselière danser, chanter pour attirer l’attention d’une demoiselle. D’habitude à cette période on croise souvent des marmottes, là rien. Pas de traces de castors ou de rats musqués.
Le printemps tarde.
Dimanche 5 avril,
Le silence est revenu, plus un chant d’oiseau.
Le froid les a fait taire.
Nous partons pour notre premier BBQ printanier.
Au milieu des plaques de neige, les enfant font du soccer.
J’allume le feu, je cuis quelques saucisses. Même si je lis saucisses sur l’emballage, je ne suis pas persuadé que cela en soit... La peau est fragile, casse à la moindre manipulation, l’aspect est rebutant et la texture ressemble à une sorte de purée.
Une fois cuite au feu de bois, le gout est bon si on fait abstraction de la texture.
Impossible de trouver une vrai saucisse dans la région ! Condamné à manger de médiocres produits industriels...
On fini la journée avec du tir à l’arc et de la musique.
Sans voir une oie, sans entendre un chant d’oiseau !
Le printemps est timide cette année !
Il se cache.